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L'accord Qualité de Vie au Travail : une déclaration de bonnes intentions

L'accord interprofessionnel sur la qualité de vie au travail et l'égalité homme/femme, voir fichier joint, signé le 8 juillet dernier par la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, reconnaît pour la première fois la nécessité de faire du travail un objet de débat au sein de l'entreprise et d'accorder aux salariés

un droit d'expression sur les conditions et l'organisation du travail dans l'entreprise. L'importance du rôle du CHSCT (comité d'hygiène et de sécurité et des conditions de travail) y est rappelé.

 

Toutefois le manque d'ambition de cet accord est flagrant. Concernant l'expression des salariés sur leur travail, seule est actée une mise en place d'expérimentations, alors que les lois Auroux ont été promulguées il y a plus de 30 ans. Et la décision, elle, ne relève que du seul employeur. Le rôle des collectifs de métier, aujourd'hui remis en cause, n'apparaît nulle part dans le texte de l'accord. Pour prévenir l'impact des NTIC (téléphones et ordinateurs portables) sur le respect de la durée légale du travail et de la vie hors-travail, l'article 17 ne préconise que de simples 'temps de déconnexion'. Quant à la partie concernant l'égalité homme/femme, elle est en recul sur l'accord précédent qui traitait des situations comparées.

 

On ne peut dès lors s'étonner que ni la CGT, ni FO n'aient apposé leur signature au bas de cet accord.